Facebook

Dans l'ombre des arenesPortrait de Philippe Heyral, dresseur de chevaux pour le combat de taureaux.
Année 2002

 

 

 

 

Réalisation : Martin Ducros
Production : Mosaïque Films
Co-Production : Equidia Combo d'Iris
Diffusion : Logo Equidia
Genre : Documentaire
Durée : 52mn
Année : 2002 

 

 

 

film02   film03


RESUMÉ :

film04Depuis le début du siècle, la famille Heyral entraîne des chevaux qui doivent être capables d’affronter des taureaux de combat. Dans le monde taurin, on appelle cela une cavalerie. Ces chevaux sont de véritables professionnels, dressés pour affronter, dans l’arène, le taureau lors de la "pique".


"Dans l’ombre des Arènes" est le portrait d’un homme passionné, Philippe Heyral, pris dans un paradoxe permanent : amoureux de ses chevaux, il les dresse pourtant au combat, les emmène à la guerre. Ce documentaire fait découvrir à l’aficionado toute une partie de la corrida qu’il ne peut ni voir, ni même parfois imaginer. Il s'en dégage une émotion, résultat de la complicité entre Philippe Heyral et le réalisateur.


De nombreuses scènes de corridas composent ce film, enrichi d'entretiens avec Philippe Heyral et de témoignages de professionnels de la corrida. 

Extrait du film "Dans l'ombre des arènes" de Martin Ducros - Année de production : 2002

film-01  film-02

Voir le film en entier...


Extraits du règlement taurin municipal

Voir le règlement entier...

 

PREAMBULE 

La célébration des corridas dans les villes membres de l’UNION DES VILLES TAURINE DE FRANCE est légale, et par conséquent, exclue des sanctions prévues à l’article 521-1 du Code Pénal. 

Quel que soit le propriétaire des arènes, et quel que soit l’organisateur, le Maire est seul responsable du maintien de l’Ordre Public dans sa Commune à l’occasion de la célébration des corridas ou autres spectacles taurins, et doté de pouvoirs de police lui permettant d’assurer ce maintien. 

Le présent règlement est établi dans le respect de l’objet poursuivi par l’UNION DES VILLES TAURINES DE FRANCE qui est d’assurer la défense et la sauvegarde des courses de toros avec mise à mort, et d’en permettre la célébration correcte, en conservant à ces spectacles leur caractère de noblesse et d’équilibre, en empêchant notamment, que ne soient commis des abus dans la présentation des animaux destinés à être combattus. 

L’UNION DES VILLES TAURINES DE FRANCE souligne la qualité et la valeur des professionnels français, toreros et éleveurs, et souhaite leur participation aux spectacles organisés. 

Il est par ailleurs précisé que les dispositions du présent règlement ne sauraient affecter ou concerner en aucune façon les conditions de travail ainsi que les rémunérations des différentes personnes intervenant dans les spectacles taurins organisés dans les villes appartenant à l’U.V.T.F 

Le présent règlement devra être obligatoirement observé dans toutes les villes membres de l’UNION DES VILLES TAURINES DE FRANCE. 

Il devra être signé par tout exploitant d’arène (empresa) annexé au contrat d’empresa.

 

 

[...]

 

TITRE III : LES ARENES ET LEURS PERSONNELS

ARTICLE 19 - des Alguazils 

alguazil-nimes-arenesDeux alguazils désignés après avis du Maire ou de son délégué, effectueront le paseo à cheval et assureront le service intérieur du callejon dans les arènes de première catégorie. Il pourra n’y en avoir qu’un seul dans les arènes de deuxième catégorie. 

Les alguazils devront faire preuve de connaissances satisfaisantes du présent règlement et de la langue espagnole. 

Les alguazils transmettront aux toreros et aux employés, pour exécution, les ordres de la Présidence sans outrepasser leurs fonctions et se départir du ton de circonspection et de respect qui sied à leur charge.

 


ARTICLE 20 - des « mozos de caballos » et des « areneros » 

monosabiosLes mozos de caballos en nombre suffisant, seront destinés à aider les picadors à se mettre en selle, régler les étriers et conduire les chevaux pour entrer en piste ou en sortir. 

Il leur est interdit de faire se retourner brusquement le toro et d’appeler, de quelque manière que ce soit, l’attention de celui-ci sauf lorsqu’il s’agit de faire un « quite » à une personne en danger - torero ou autre- et de conduire les chevaux par la bouche pour les mettre en suerte. 

Après la mise en suerte les mozos se retireront à la barrière et s’abstiendront de toute activité. 

Chaque picador aura à son service deux mozos qui le suivront mais qui ne pourront rester dans le ruedo que durant la suerte de pique dans laquelle ils interviennent. 

Les areneros porteront une tenue uniforme et décente.

 

[...]

 

TITRE V : DISPOSITIONS VISANT A GARANTIR L’INTEGRITE DU SPECTACLE

 

CHAPITRE V - DES GARANTIES ET MESURES COMPLEMENTAIRES 

 

ARTICLE 60 

debarquement-chevaux-de-picador-arenesL’organisateur devra présenter le matin de la course à 10 heures au minimum, quatre chevaux destinés aux picadors. 

Ces chevaux devront être convenablement dressés et dotés d’une mobilité suffisante, sans être l’objet de manipulations tendant à modifier leur comportement. 

Le poids des chevaux net et sans harnachement devra correspondre à celui fixé par le Règlement des Spectacles Taurins Espagnol en vigueur, c’est-à-dire entre 500 et 650kg. 

Chaque picador, par ordre d’ancienneté et de commun accord avec ses collègues, choisira le cheval qu’il utilisera au cours du combat sans pouvoir refuser ceux approuvés par les vétérinaires. 

Lorsqu’un cheval sera blessé ou se révèlera impropre à être utilisé au combat, le picador pourra changer de monture. 

L’organisateur qui confiera à un contractant la fourniture des chevaux le fera toujours sous sa propre et unique responsabilité.

 


ARTICLE 61 

caparaçon-cheval-picador-protection-heyralLe caparaçon protégeant les chevaux de picadors, fait de matériaux légers et résistants, devra correspondre aux normes définies par le Règlement des Spectacles Taurin Espagnol en vigueur. 

Il en sera de même pour les étriers.

 

ARTICLE 62 

pique-de-toroLes piques seront présentées par l’organisateur au délégué de la C.T.E.M avant l’apartado, dans une boite scellée que celui-ci ouvrira. 

Elles ne serviront que pour une course et porteront, sur la partie entourée de corde, le sceau préalablement posé par les organisateurs compétents à savoir « La asociación de Matadores Españoles de Toros y Novillos y de Rejoneadores », la « Unión Nacional de Picadores y Banderilleros », y la « Union de Criadores de Toros de Lidia ». 

israelLes piques, leurs hampes, ainsi que la façon de les monter devront correspondre, tant pour les corridas de toros que pour les novilladas avec picadors, aux normes et règles fixées par le Règlement des Spectacles Taurins Espagnol. Elles devront être montées la face plane vers le haut, sur une hampe convexe. 

Un fois achevé l’examen des piques et des caparaçons, ces matériels seront mis en sécurité par le délégué de la C.T.E.M qui ne les remettra à leurs utilisateurs que peu avant le début de la course. 

Le délégué de la C.T.E.M veillera à ce que le montage des piques soit effectué correctement.

 

 

[...]

 

TITRE VI : DU DEROULEMENT DE LA COURSE

CHAPITRE II - DU PREMIER TIERS (TERCIO) DU COMBAT 

ARTICLE 72 

cheval-de-picador-de-reserve1 - Le président ordonnera l’entrée en piste des picadors une fois que l’animal aura été travaillé avec la cape par le matador. 

2 - Pour faire courir l’animal et l’arrêter, il ne pourra y avoir en piste plus de trois banderilleros qui s’y emploieront dès sa sortie dans le ruedo en évitant des courses inutiles. 

3 - Il est interdit de « recortar » (tordre) l’animal de l’aveugler dans le capote pour provoquer un choc contre la barrière ou de lui faire donner des coups de cornes contre les burladeros. 

Le matador qui enfreindrait cette interdiction recevra un avertissement du président et dans ce cas pourrait être sanctionné comme auteur d’une infraction légère, en particulier si par la suite de son intervention irrégulière l’animal souffrait d’une diminution sensible de ses facultés. 

En cours de spectacle, à la demande du chef de lidia ou du président de la course, l’état de la surface de la piste sera rectifié si cet état l’exige. L’organisateur disposera du matériel immédiatement disponible.

 

ARTICLE 73 


1- Les picadors interviennent chacun à leur tour. Celui qui doit intervenir se place conformément aux directives du matador concerné, à l’opposé du toril, alors que l’autre picador se positionne dans la partie de piste opposée au premier. 

cite2 - Lorsque le picador se prépare à piquer, il le fait en citant l’animal sur la droite sans dépasser le cercle le plus proche de la barrière. Le picador veillera à ce qu’aucun torero ne s’avance au delà de son étrier gauche. L’alguazil interviendra en cas d’infraction à cette règle. 

3 - L’animal devra être mis en suerte sans qu’il ne franchisse le cercle le plus éloigné de la barrière et, à aucun moment, les toreros ou les monosabios ne pourront se tenir du côté droit avec son cheval. 

tercio-de-pique-picador-toro4 - Quand l’animal s’élance vers le cheval le picador effectuera la suerte par la droite, perpendiculaire au cercle extérieur. Il est interdit de vriller, de fermer la sortie à l’animal, de tourner autour de lui, d’insister ou de maintenir le châtiment s’il est mal donné. Le picador devra piquer dans le haut du morillo. Si le toro se sépare du cheval, il est interdit de le piquer à nouveau immédiatement. Les toreros devront écarter immédiatement le toro pour, s’il y a lieu, le remettre à nouveau en suerte tandis que le picador fera reculer son cheval afin de le repositionner. 

Les toreros opèreront de la même façon lorsque l’exécution de la suerte est incorrecte et surtout si elle se prolonge trop longtemps. Les picadors pourront à tout moment se défendre et protéger leur cheval. 

5 - Si le toro ne charge pas le cheval après avoir été placé à trois reprises au delà du second cercle il sera mis en suerte sans qu’il soit tenu compte de cette limite. 

tercio-de-verras6 - Les animaux recevront un châtiment approprié, pas inférieur à deux piques, à chaque cas selon les circonstances. Le matador en piste pourra demander, s’il l’estime opportun, le changement de tercio et le président décidera de ce qu’il a à faire, compte tenu du châtiment reçu par l’animal. Le président pourra d’autre part ordonner le changement de tercio lorsqu’il jugera que l’animal a été suffisamment châtié. 

7 - Lorsque le président ordonne le changement de tercio, les picadors doivent cesser immédiatement le châtiment, mais ils pourront continuer à se défendre et protéger leur cheval jusqu’à ce que les toreros retirent l’animal. 

8 - Les toreros à pied qui enfreignent les normes relatives à l’exécution de la pique recevront un avertissement du président et pourront être sanctionnés au troisième avertissement en tant qu’auteurs d’une faute légère. 

contre-la-barriereLes monosabios sont considérés comme auxiliaires du picador, et à cet effet, pourront utiliser un bâton. 

9 - Le président donnera un avertissement aux picadors contrevenant aux dispositions du présent article et pourra les sanctionner selon la gravité de l’infraction commise. 

10 - Un subalterne de la même cuadrilla se tiendra en piste à côté du picador qui ne participe pas à la suerte de piques, afin d’effectuer les quites permettant d’éviter que l’animal dans sa fuite n’entre en contact avec son cheval. 

vuelta-al-ruedo11 - Aucun toro ne pourra obtenir la « vuelta al ruedo » (tour de piste post mortem) ou « l’indulto » (grâce du président) s’il n’a pas fait preuve d’une bravoure suffisante à la pique.

 

ARTICLE 74 

pique-picador-toro-nimes1 - Durant l’exécution de la suerte de piques, tous les matadors demeureront à la gauche du picador. Le matador à qui correspond la lidia dirigera le déroulement de la suerte et interviendra au moment qu’il jugera nécessaire. 

2 - Nonobstant ce qui précède, après chaque pique, les autres matadors feront un quite par ordre d’ancienneté. Si l’un d’entre eux décline l’offre, son tour passera.

 

ARTICLE 75 

caidaLorsque pour un accident quelconque l’un ou les deux picadors de la cuadrilla en piste ne peuvent continuer leur prestation, ils seront remplacés par ceux des autres cuadrillas par ordre d’ancienneté inversé.

 

ARTICLE 76 

Lorsque du fait de sa couardise, un animal ne pourra être piqué dans les formes indiquées dans les précédents articles, le président pourra, à la demande du matador concerné, ordonner le changement de tercio et décider de la pose des banderilles noires ou de châtiment.

 

[...]

 

 

 Voir le règlement entier...

 

 

 

 

Quisque egestas consequat mi. Aenean orci mauris, viverra sit amet tincidunt eget, facilisis id ligula. Curabitur sollicitudin ornare justo vel pretium. Pellentesque adipiscing suscipit neque at pretium.