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Christian Lesur

14-04-2014

christian-lesurAussi loin que remonte ma mémoire concernant la famille HEYRAL, j'ai le souvenir de mes leçons d'équitation reçues dans le manège du Mas de BOUDAN par le Maître écuyer Monsieur D'ABREGEON.
Pendant que je trottais et galopais misérablement "les étriers croisés sur l'encolure", mon grand-père et "Papi" Jacques HEYRAL discutaient en nous regardant...

Pour moi, la famille HEYRAL est synonyme d'équitation à Nîmes.

Plus tard, dans mes premières amours avec la tauromachie, je constatais cette union historique entre l'empresa Ferdinand AYME et son fournisseur de cavalerie Loulou HEYRAL, les œillères des chevaux du train d'arrastre marqués A.N. en témoignaient.


Au début du XXe siècle, le flanc des chevaux des picadors était seulement protégés par une sorte de tablier de cuir doublé d'une tôle.
L'histoire retiendra que c'est Jacques HEYRAL qui, le premier, inventa un harnachement moderne et plus protecteur. Les éleveurs espagnols, à l'instar de leur président le Duc de Veragua , imitèrent cette nouveauté pour protéger leurs chevaux au cours des tentaderos...

Primo de Rivera en 1928 rendit son usage obligatoire en corrida formelle.

La suite de l'histoire, vous la connaissez, ce lourd équipement fait de toile grossière rembourrée de coton, fixée par de sémillants pompons de laine rouge, est aujourd'hui remplacé par un peto allégé grâce à l'usage de matériaux composites, plus résistants, plus protecteurs et surtout plus légers, le pompon ayant laissé sa place à un point de peinture rouge.

Philippe HEYRAL perpétue la tradition familiale en inscrivant son nom comme concepteur de ces nouveaux procédés