Aussi loin que remonte ma mémoire concernant la famille HEYRAL, j'ai le souvenir de mes leçons d'équitation reçues dans le manège du Mas de BOUDAN par le Maître écuyer Monsieur D'ABREGEON.
Pendant que je trottais et galopais misérablement "les étriers croisés sur l'encolure", mon grand-père et "Papi" Jacques HEYRAL discutaient en nous regardant...
Pour moi, la famille HEYRAL est synonyme d'équitation à Nîmes.
Plus tard, dans mes premières amours avec la tauromachie, je constatais cette union historique entre l'empresa Ferdinand AYME et son fournisseur de cavalerie Loulou HEYRAL, les œillères des chevaux du train d'arrastre marqués A.N. en témoignaient.
Heyral. Je me souviens du cheval Caoutchouc. Il se couchait sur le toro. Je me souviens aussi de cette conversation avec Loulou, de sa colère, de sa douleur certainement derrière, me disant qu’il avait du s’en séparer parce que des « cons d’aficionados » se plaignaient de sa caoutchouteuse façon d’aborder la ruée des toros (NDLR : Le cheval avait été tué sur ordre de la commision taurine de Nîmes de l'époque).